EXPOSITIONS DE GHANI GHOUAR


Organisé par l'association Solidart dans le cadre du Festival Images et Paroles d’Afrique

Abstraction lyrique - Peintures abstraites

du mardi 6 septembre au vendredi 14 octobre

Espace Envol - Privas - 8h>18h en continu - entrée libre - www.folardeche.fr

vernissage mercredi 7 septembre à 18h30

finissage jeudi 13 octobre à 18h30 avec un conte de Mohamed Adi, Cie Le Pied Nu

 

Rythmes africains

du vendredi 14 octobre au mercredi 2 novembre

Maison des associations de Labeaume - entrée libre

tous les jours 14h>18h, sam & dim 10h>18h - renseignements : 06 20 59 23 50

vernissage vendredi 14 octobre à 19h Livepainting avec le musicien Vim Zabsonré du groupe Kalyanga

 

Femmes d'Afrique du Nord

du samedi 8 octobre au samedi 19 novembre

Bibliothèque municipale de Ruoms - entrée libre

permanence aux heures d'ouverture de la bibliothèque - tel : 04 75 39 67 95

 


ATELIERS D'ART PLASTIQUE

couleurs, motifs, mouvements et rythmes d'Afrique

Biographie

Ghouar est né en 1967 en Algérie à Guelma. Après des études aux Beaux-Arts de Constantine, l’obtention d’un diplôme option peinture et du certificat national d’enseignement artistique, il enseigne en Algérie durant seize ans. Arrivé en Ardèche en 2006, il est ensuite praticien en art thérapie, tout en poursuivant son œuvre personnelle à laquelle il se consacre entièrement depuis 2012.

 

 

Abstraction lyrique

L’œuvre de Ghouar, artiste peintre d’origine algérienne, est à rattacher au mouvement de l’abstraction lyrique. Ce mouvement, identifié dans les années 1950 en Europe, dans les années 1970 aux Etats-Unis, puis en Chine avec Zao Wou Ki et Chu Teh Chun, gagne progressivement l’espace contemporain arabe.

Ce décalage temporel de l’émergence d’un style dans des espaces culturels différents s’explique très bien au regard de l’évolution de l’histoire des arts dans les pays concernés. L’avènement d’une abstraction lyrique « actuelle » dans le monde arabe revêt une dimension symbolique particulière, à la fois parce qu’elle correspond à une exploitation nouvelle du mouvement calligraphique, et parce qu’elle répond à - ou traduit - une aspiration profonde des peuples à plus de liberté.

En ce sens, la peinture de Ghouar s’inscrit complètement dans cette perspective contemporaine, non conceptuelle, qui imprègne le mouvement de l’abstraction lyrique d’une nouvelle saveur libertaire. Nul doute que l’art contemporain des pays arabes, considéré encore comme émergent par les grandes puissances européenne et américaine, parvienne à reconnaître en l’abstraction lyrique un mouvement artistique de premier ordre auquel il convient d’accorder une reconnaissance légitime.

 

Renaud Vincent

Galeriste, éditeur

www.ghouar.com